24 Heures du Mans
ACCIDENT
24 Heures du Mans 1955


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ACCIDENT

english below

Jusqu'à aujourd'hui, l'accident des 24 Heures du Mans 1955 reste l'un des plus tragiques accident du sport automobile.

La Mercedes de Pierre Levegh (F) a percuté l'arrière de l'Austin Healey de Lance Macklin (GB), puis monta sur le talus et explosa, son moteur s'envola dans la foule rassemblée devant les stands en bord de piste. Pierre Levegh mourut sur le coup ainsi que 81 spectateurs.

L'équipe entière Mercedes se retira avec Stirling Moss et Juan Manuel Fangio.

 

Synthèse d'articles publiés dans le journal "Le Maine Libre"
du 14 juin 1995 :

Les conditions :

Créé depuis 2 ans, le Championnat du monde des marques ouvert aux voitures dites de "sport" connait un bel engouement auprès des constructeurs.

Pour cette édition des 24 Heures du Mans 1955, le plateau est exceptionnel.

Aux habituelles Jaguar, Maserati et Ferari, est venu s'ajouter Mercedes avec trois 300SLR dotées d'un spectaculaire frein aérodynamique.

Les pilotes embauchés par les usines sont les meilleurs du moment, même si Jean Behra, blessé dans un accident aux essais avec la DB de Storez, a du renoncer.

Le début de course tient toutes ses promesses, avec Castellotti (Ferrari) et Hawthorn (Jaguar) déchainés, d'autant plus que Fangio en équipe avec Stirling Moss sur la Mercedes n°19 a complétement raté son départ. Il mettra plus de 2 heures a refaire son retard sur les hommes de têtes, à coup de records du tour, et de passages intrépides au milieu des attardés, complètement effarés par le rythme du trio de tête.

L'heure des premiers ravitaillements a sonné, il est 18h28 à l'heure de la pendule Dutray du circuit quand soudain, la plus grande tragédie du sport auto va se jouer.

 

L'accident en lui-même :

L'accident se produisit le 11 juin 1955 à un peu plus de 2 heures après le départ, à 18h28. La responsabilité des pilotes qui se livraient à un duel acharné (Mike Hawthorn et Juan Manuel Fangio en l'occurence) ne fut pas retenu, tout comme fut laissé à Mercedes le bénéfice du doute quant au carburant utilisé lors de l'epreuve.

Castellotti (pilote officiel Ferrari) sur la nouvelle Ferrari 121 LM d'usine n°4 (châssis 0532 LM spider Scaglietti, faisant équipe avec Paolo Marzotto) renonce peu à peu à suivre le rythme infernal des hommes de tête.

Hawthorn , alors leader de la course, est renseigné par son stand que Fangio est à ses trousses. Fangio malgré un départ raté au volant de la Mercedes 300 SLR, modèle issu de la formule 1, est le plus rapide en piste.

200m séparent les 2 hommes avec entre la Jaguar D n°6 de tête, pilotée par Hawthorn, et la Mercedes n°19 de Fangio, le français Pierre Levegh au volant d'une autre Mercedes usine, la n°20, qui s'apprête à concéder un tour aux leaders.

Levegh fut appelé au dernier moment par Alfred Neubauer pour renforcer l'équipe des flêches d'argent, mais manifestement, cela va trop vite, même si il était à ce moment là de la course, 6ème au classement.

Doublé par Hawthorn juste avant Maison Blanche, Levegh est donc juste dans le sillage de l'anglais quand celui-ci arrive dans la zone des stands.

C'est là qu'intervient l'affreuse fatalité diront les uns, la "faute" du pilote trop fougeux diront les autres.

De la gauche de la piste, Hawthorn va brusquement couper la trajectoire de l'Austin-Healey n°26 pilotée par Lance Macklin, pour se ruer dans son stand tous freins bloqués.

Le coup de volant à gauche donné par Macklin, surpris par la manoeuvre d'Hawthorn, a pour effet immédiat de "fermer la porte" à Levegh.

La Mercedes n°20 tape l'arrière de l'Austin décolle quelque peu puis se bloque dans les fascines tandis que le train avant et moteur sont projetés dans le public, y semant la mort.

Fangio, par miracle, se faufile parmi les débris, laissant au passage un optique de phare. Il reconnaîtra que Levegh lui avait fait tempérer son ardeur quelques instants auparavant pour lui faire signe de patienter avant de le doubler.

Au stand, décomposé par les conséquences de son "empressement", Mike Hawthorn a du mal a reprendre la volant. On dit même qu'après ce drame, il ne sera plus tout à fait le même.

Quant à Mercedes, son retrait officiel intervient à 2 heures du matin, alors que Fangio et Stirling Moss comptaient 2 tours d'avance sur l'équipage Hawthorn-Bueb.

Les Mercedes n°19 et 21 restantes prendront directement la route pour Stuttgart échappant ainsi à toute inspection officielle.

 

Témoignages :

D'après plusieurs vidéos de l'évènement, certaines accusaient Hawthorn, d'autres l'innocentaient.

Trois semaines après l'accident, Fangio témoignait devant la commission d'enquète. Il témoignit donc en expliquant la fatalité. Il y avait l'onde de choc dûe à l'explosion des gaz dans le réservoir presque vide de la Mercedes, le bras levé de Levegh lui indiquant de patienter avant de le doubler et la réaction malheureuse du pilote de l'Austin Healey, il y avait malheureusement une accumulation de faits entrainant cette catastrophe.

L'ACO en laissant continuer la course a évité la panique parmi tous les spectateurs restant présents, risquant ainsi d'encombrer les routes nécéssaires à l'acheminement des secours.

D'après un journaliste, il y avait un remue ménage incroyable dans le public autour de l'accident, par contre, sur les lieux où avaient été fauchés les spectateurs par les débris de la Mercedes, c'était un spectacle de désolation avec des corps inertes et des blessés qui geignaient partout. Au bout d'une demi-heure, à la limite de la nausée, il rejoignit son patron declarant qu'ils y avaient au moins 30 morts (il était loin du compte).

 

 

Explications de Michel Bonté
interviewé par Ouest-France

pour LeMans.maville.com

Michel Bonté a sorti son livre "11 juin 1955" fin avril 2005. Livre en français, par Bâbord Amures Édition, avec l'Automobile Club de l'Ouest. Prix 20 Euros :

Article sorti sur "lemans.maville.com" :

Lien (actif que quelques jours, ensuite, il faut vous abonner sur le site)

Le Mans
vendredi 22 avril 2005
« L'accident de 1955 », cinquante ans après

Michel Bonté, ancien reporter du quotidien Le Maine Libre, sort aujourd'hui « 11 juin 1955 », un ouvrage consacré au terrible accident survenu sur le circuit des 24 Heures du Mans, il y a cinquante ans. Aucun livre n'avait été publié sur ce thème avant cette année. Tout n'avait pourtant pas été dit sur ce drame. Interview.

Qu'est-ce qui s'est passé sur le circuit des 24 Heures, le 11 juin 1955 ?

On ne sait pas tout, même cinquante ans après. Cette année-là, la course était exceptionnelle. Fangio, le champion du monde en titre, avait raté son départ et il a mené une course d'enfer avec son challenger de l'époque, l'Anglais Hawthorn. Fangio conduisait une Mercedes, une voiture allemande. La fin de la guerre n'était pas loin et je pense que l'Anglais voulait gagner à tout prix. Question d'honneur. C'était un duel de cinglés. Au cours des deux premières heures, les deux pilotes ont battu dix records du tour, avec des pointes à 280 km/h dans les lignes droites.

Comment l'accident est-il survenu ?

Ça s'est joué au moment où Mike Hawthorn a voulu se ravitailler. Les voitures de 1955 étaient d'un type nouveau et c'était le début des ravitaillements. Un point clef de la course, que tout le monde attendait. Du coup, le public était massé autour des stands, installé sur des escabeaux pour mieux voir. Hawthorn a doublé un concurrent avant de se rabattre brusquement vers son stand, l'obligeant à freiner puis à déboîter pour éviter la collision. La Mercedes de Levegh, un coéquipier de Fangio, arrivait derrière. Ils se sont touchés et la voiture de Levegh a décollé.

C'est cette voiture qui a atterri dans le public ?

Oui. Le circuit de l'époque n'avait rien à voir avec celui d'aujourd'hui. Il était fait pour des voitures d'avant-guerre, beaucoup moins rapides que ces nouveaux modèles, et c'est une simple palissade en bois qui séparait les spectateurs de la piste. La voiture s'est élevée dans le ciel et a vraisemblablement explosé en vol avant de s'écraser au sol, ce qui a donné lieu a une deuxième explosion.

Vous pensez qu'il y a eu deux explosions ?

Oui, même si ce n'est pas la thèse officielle. Il faut dire qu'une espèce de chape de plomb s'est abattue sur cette histoire. Certains éléments ne sont toujours pas accessibles, cinquante ans après. D'après les rapports des médecins et les témoignages auxquels j'ai eu accès, un grand nombre de victimes décédées n'avaient pas de blessures apparentes. On a dit qu'elles avaient été fauchées par la Mercedes, mais je pense qu'elles ont été tuées par l'onde de choc de la première explosion, quand la voiture s'est envolée. C'est ce qu'on appelle « l'effet blast ».

Pourquoi passer cet élément sous silence ?

C'est difficile à dire... Les gens étaient persuadés qu'il y avait quelque chose de particulier dans l'essence, ce que la thèse officielle a démenti. Ce qui est sûr, c'est que le fait que ce soit une voiture allemande qui provoque l'accident a marqué les esprits. On était à la sortie de la guerre et on peut imaginer que le Général De Gaulle, qui faisait des efforts pour restaurer l'amitié franco-allemande, ne souhaitait pas qu'on rentre dans les détails de l'affaire.

Combien y a-t-il eu de victimes ?

On ne sait pas exactement non plus. Il y a eu plusieurs bilans contradictoires et des histoires incroyables au moment de la catastrophe. Le bilan officiel, donné par le ministère de l'Intérieur est de 82 morts, mais d'autres sources donnent 79 ou 80 morts et les listes des victimes ne portent pas toutes les mêmes noms. Des femmes ont d'abord été répertoriées sous leur nom de jeune fille, puis sous leur nom d'épouse, et il y a même des témoignages qui font état de blessés déclarés morts alors qu'ils en ont réchappé. Certains corps ont été difficiles à identifier. L'ironie de l'histoire, c'est que le dernier à avoir été reconnu, c'est celui de Levegh, le pilote de la Mercedes !

Qu'est-ce que l'accident a changé dans l'histoire des courses automobiles ?

Tout ! Les moteurs des cylindrés ont été revus à la baisse, les réservoirs réduits, les pistes sont devenues plus larges, la protection du public a été améliorée... Certains gouvernements, comme la Suisse, ont même banni les courses automobiles de leur sol à cause de l'accident, qui reste quand même la deuxième catastrophe routière la plus tragique au monde. En France, après le drame, le gouvernement a créé une commission nationale de sécurité des circuits, qui officie toujours.

Est-ce qu'un accident pareil serait possible aujourd'hui ?

J'ai posé la question au directeur de course actuel. Cette histoire reste une obsession pour l'Automobile-club de l'Ouest, mais il faut savoir que des travaux prodigieux ont été réalisés sur le circuit juste après le drame. Les stands ont été détruits et reculés de 15 m, ils ont creusé à 6 m de profondeur pour enterrer la piste et le tracé a été révisé. C'était gigantesque pour l'époque, mais c'est ce qui a permis au Mans d'être à la pointe de la sécurité. C'est pour ça que nous avons le plus grand circuit automobile permanent du monde. Pendant que les autres réduisaient leurs pistes, nous, on a gardé les 13 km des origines.

Archives ACO

 

Article de Ouest-France.fr

Magazine
13 juin 2005
Le Mans se souvient du drame des 24 Heures

Avant la grande fête des 24 Heures du Mans, le week-end prochain, la Sarthe célèbre aujourd'hui un terrible anniversaire. Le 11 juin 1955, 82 personnes ont été tuées sur le bord de la piste de légende. Un accident resté profondément ancré dans la mémoire collective.
« C'était comme à la guerre ! On était des centaines et puis, d'un coup, on s'est tous retrouvés par terre. Tout le monde». Roland Jamin avait 29 ans. Le samedi 11 juin, le jour du « plus grand accident de l'histoire du sport automobile », il était accoudé à la petite barrière de bois blanche, façon clôture de jardin, qui séparait les spectateurs des 24 Heures du Mans de la piste, en face des stands de ravitaillement. A 18 h 28, il a vu la Mercedes du Français Pierre Levegh, le concurrent n° 20, quitter la piste. S'envoler. Exploser en vol et se disperser en projectiles incandescents au milieu de la foule, fauchant des centaines de personnes, « comme dans un bombardement ».

Comme les dizaines de milliers de Sarthois qui se pressaient autour du circuit ce jour-là, l'agriculteur de Teloché, aujourd'hui à la retraite, se souvient du formidable spectacle qu'offrait cette 23e édition des 24 Heures du Mans depuis le départ. Deux heures durant, l'Argentin Juan Manuel Fangio et l'Anglais Mike Hawthorn, deux pilotes de légende, se disputaient la première place à un train d'enfer. Hawthorn au volant d'une Jaguar; Fangio dans une Mercedes.

Derrière les maigres fagots de bois qui protègent les spectateurs, personne n'imagine qu'un accident de grande ampleur puisse survenir sur le circuit des 24 Heures, connu pour être « l'un des plus modernes et des plus sûrs au monde ». Jusqu'à ce que Mike Hawthorn se rabatte sur son stand, pour le premier ravitaillement de la course. Trop vite. Queue de poisson. Le concurrent suivant déboîte brusquement, Levegh ne parvient pas à l'éviter. Il meurt dans l'accident qui tuera aussi 82 spectateurs.

La tragédie a traumatisé des générations de Sarthois, qui l'ont vécue « à la manière d'une histoire de famille ». Dans presque tous les foyers, on connaît l'histoire d'un proche, un parent, un voisin qui y est resté. En a réchappé. Ou qui porte encore les stigmates de cette histoire, comme Roland Jamin. Lui, « soufflé par l'explosion », s'est retrouvé « taché du sang et de la cervelle » des victimes qui l'entouraient, « coincé sous un type qui était mort ». Blessé à la tête et dans le dos, il se souvient d'un « prêtre en soutane, surgi de nulle part, qui donnait l'extrême-onction aux mourants ». Il se souvient des corps décapités. D'une fillette à la main coupée, à l'agonie près de lui, et « des camions des magasins Comptoirs Modernes réquisitionnés pour transporter les morts ». Du sang qui dégoulinait des portes fermées. De la désorganisation et de l'affolement général des secours. Et de l'après.

« Comme je n'étais pas grièvement blessé, on m'a laissé repartir alors que j'avais des morceaux de la Mercedes dans le corps, explique le retraité. On n'a jamais pu me les enlever. » Il a fallu vivre avec. Et tenter « d'oublier tout ça ». Seul. Il n'existait pas de cellule de soutien psychologique à l'époque.

Jean-Paul Guittet s'est retrouvé dans la même situation. Mais il a géré la suite différemment. Âgé de 11 ans, il assistait à ses « premières 24 Heures » quand l'explosion a « tué le monsieur assis à côté de moi». Il a vu des choses que ses yeux d'enfant n'auraient jamais dû voir. Il n'en a pas voulu aux 24 Heures pour autant. Pour apprivoiser la douleur, il s'est lancé dans une collection effrénée d'objets ayant trait à l'épreuve, à laquelle il participe tous les ans, depuis 1970, en qualité de médecin bénévole.

Le gamin est devenu psychiatre, au Mans. Et il aime toujours la course. « On aurait pu trouver légitime que la course s'arrête après l'accident, que l'épreuve ne soit pas renouvelée l'année suivante, mais j'ai l'impression que le lien entre la population et les 24 Heures était si fort que les Sarthois n'auraient pas accepté, décrète le praticien. Je pense que les gens ont pardonné. »

Ce 11 juin 2005, l'Automobile-club de l'Ouest, qui organise la course, va inaugurer sur le circuit une plaque à la mémoire des victimes du 11 juin 1955. « Je crois que c'est bien de se souvenir », estime Jean-Paul Guittet qui rappelle que « rien n'avait été fait pour les quarante ans. En 1995, on s'inquiétait surtout de l'avenir des 24 Heures dont la pérennité était menacée ».

Il est temps de se souvenir du passé. De panser les dernières plaies de cette course de folie qui, contre toute attente, fut menée à son terme. Fangio et Mercedes ayant abandonné dans la nuit, «par respect pour les victimes », Mike Hawthorn l'emporta. Il ne reçut jamais son trophée.

Stéphane VERNAY

 

Article publié sur lemans.org

12 juin 2005
11 juin 1955

Le samedi 11 juin 2005, à 18 h (soit 50 ans jour pour jour après la catastrophe du 11 juin 1955), l’A.C.O. a organisé une petite cérémonie de découverte d’une plaque commémorative, sur la ligne droite des stands.

Photo ACO/Nikon

Photo ACO/Nikon
Jean-Claude Boulard maire du Mans et Jean-Claude Plassart Président de l'A.C.O. ont découvert la plaque commémorative.

L’envol et la sortie de piste de la Mercedes de Pierre Levegh avait occasionné la mort de 79 personnes et causé de multiples blessures.

Ce devoir de mémoire éclaire la volonté de l’A.C.O. d’œuvrer pour que ses circuits demeurent les plus sûrs au monde, et de faire de la sécurité l’un des éléments phares du développement de l’automobile.

 

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Sorry but the french explanation above are not translated

To this day, the 1955 Le Mans accident remains one of the worst ever to have marred the race sport cars.

Pierre Levegh's Mercedes struck the rear of the Austin Healey driven by Lance Macklin, ramming the bank and exploding, its engine flying into a packed grandstand. Pierre Levegh died instantly and 81 spectators were killed.

The entire Mercedes team was withdrawn including Stirling Moss and Juan Manuel Fangio.

 

Article from BBC

Link for the article

1955: Le Mans disaster claims 77 lives

Seventy-seven people have been killed and 77 others injured when two cars collided on the race track and crashed into the spectators' stand at Le Mans in north-west France.

The Mercedes-Benz being driven by Pierre Levegh hit the bank by the grandstand and immediately exploded. Parts of the wreckage were blown into the enclosure, killing scores of mostly-French spectators.

The accident happened about two hours after the 24-hour race began at the Le Mans circuit. There was no official announcement of the disaster and the race was allowed to continue.

Pierre Levegh was speeding down the straight in front of the pits when he clipped Lance Macklin's Austin-Healey.

The Mercedes, which was travelling at over 150mph (240khm), flipped over and flew through the air and hit the bank by the spectator enclosure.

Levegh was killed outright. Macklin's car spun wildly before coming to rest in the middle of the track, but he was unhurt.

The race had promised to be one of the fastest and most keenly contested ever held at Le Mans.

The three teams competing were Ferrari, Jaguar and Mercedes-Benz. Shortly after the crash the Mercedes manager instructed the two remaining Mercedes to withdraw from the race as a mark of respect to those killed in the disaster.

It was several hours before spectators on the far side of the track knew of the crash. The first sign something was wrong was when the Mercedes team pulled out.

The British consulate in Paris has confirmed there were two British victims among the dead. Jack Diamond, aged 24, from London and Robert Loxley, of Worcester, who according to French official records was celebrating his 24th birthday.

This is the biggest disaster at a motor racing circuit. Previously, 13 people were killed and 27 injured at Weyberg in Germany when a German car left the track during a race.

In context :

The death toll in the Le Mans tragedy rose to 79.

Officials pointed out that security measures at Le Mans went beyond standard requirements.

There was some criticism of the decision to complete the race, but the organisers claimed stopping the race would have alarmed spectators and hampered rescue efforts.

The race was won by the British Jaguar team, drivers Ivor Bueb and Mike Hawthorn reached a record average speed of 106 miles an hour (170.5 kmh).

The French cabinet concluded race security should be further improved and the distance between the track and spectators increased.

Mercedes- Benz withdrew from all motor racing at the end of the 1955 season and did not return until 1987.

Switzerland banned all racing on motor circuits following the tragedy, a ban that is still in place today.

Visit the site :

 

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Sources - Documents

 

- Journal "Le Maine Libre" du 14 juin 1995

- Magazine Autosport du 8/06/1995

- Magazine n° 9 "Les plus belles voitures des 24H du Mans" / Altaya

- Magazine n° 14 "Les plus belles voitures des 24H du Mans" / Altaya

- Magazine "Action Auto Moto" n° 59 d'août 1999

- Livre : "11 juin 1955" - en français, de Michel Bonté, par Bâbord Amures Editions, avec l'Automobile Club de l'Ouest. Sortie fin avril 2005 en librairie, prix 20 Euros :

- Magazine n° 28 Le Mans Racing - Mai 2005

- Revue "La Vie Mancelle et Sarthoise" - n° 381 Eté 2005 - entre autres, un dossier spécial très complet réalisé par Alain Moro sur l'accident.
Abonnez vous au magazine ou commandez les revues sur le site :


Livres suivants en vente aux Editions du Palmier :

http://www.editions-palmier.fr/

- Livre : Death Race - Le Mans 1955 - par Mark Kahn. Ed Barrie & Jenkins. 1976. En anglais. 140x220. Couv carton + jaquette. 160 pages :

- Livre : "Le Mans '55 - The crash that changed the face of motor racing" -
par Christopher Hilton. Edition Breendon book. 2004. En anglais. 175x250. Couverture carton + jaquette. 256 pages :

- Livre : "Le Mans - 11 Juin 1955 - La tragédie" - Par Christopher Hilton. Edition Solar. Préface de Renaud De La borderie. Traduction française du livre anglais. 140x225. Couverture souple. 336 pages :

Livre également en vente directement auprès des éditions Solar :


Merci à Christopher Hilton, à Renaud De Laborderie et aux Editions Solar pour m'avoir offert et fait parvenir ce livre.

 


Sources suivantes indiquées par JL.M. (merci à lui) :

- Hebdomadaire "Le Miroir des Sports" n° 518 du lundi 13 juin 1955 (Une sur la victoire de Mike Hawthorn et Ivor Bueb puis trois pleines pages du reportage de Georges Fraichard avec les photos de André Rainbeaud)
Scans de ces pages :



 

- Hebdomadaire Paris Match n° 325 - semaine du 18 au 25 juin 1955

- Hebdomadaire Paris Match n° 326 - semaine du 25 juin au 2 juillet 1955 (dans ce n° il y a des images terribles suivi d'une enquête dans un article de Georges Pernoud)

- Hebdomadaire Paris Match n° 374 - samedi 9 juin 1956 (avec d'autres photos suivi d'un long article).

- Magazine L'Automobile de juillet 1955 (sous la plume du rédac. chef Fernand Bucchianeri, montre les obsèques de Pierre "Levegh" puis 2 pages de photos avec deux croquis expliquant la chronologie du drame ainsi que les impacts très précis et les zones touchées; suit un article de deux pages de Jean Bernardet qui fut blessé par l'Austin Healey de Lance Macklin alors que le journaliste se trouvait dans les stands et 8 pages de détails, analyse et résultats).

- Plusieurs numéros de L'Action Automobile et Touristique (la revue des Automobile Club).

- Ouvrage de Chris Nixon: "Mon Ami Mate" éditions RETROVISEUR, en français (4 chapitres sont consacrés à divers témoignages et surtout l'attitude ambigüe de Mike Hawthorn ainsi que la série des quatre photos où l'on y voit l'amorce et l'envol de la Mercedes, photos prêtées par Paul Frère).

- Magazine Classic Cars de juillet 1995

- Livre : "Triumph and Tragedy" - the 1955 world sports car season - en anglais, préface de Paul Frère et textes de Yves Kaltenbach. (Il y a plusieurs pages consacrées au drame des 24 heures du Mans: "shadow over 'la Sarthe" p101 à 113 et "To understand a tragedy" page 115 à 121).

 

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Photos

Plusieurs photos présentées ci-dessous sont la propriété de Henri Beroul, photographe au Mans pendant 40 ans.
Il était spécialiste des 24H du Mans qu'il a couvert pendant de très nombreuses années. Hommage lui est rendu et merci à Joël, son fils de m'avoir envoyé l'info.

     


(extrait du mag Autosport du 8/06/1995)


(extrait du journal Le Maine Libre du 14/06/1995)


(extrait du magazine n° 9 "Les plus belles voitures des 24H du Mans" / Altaya)


(extrait du site nouvelouest.com)


(extrait du magazine "Action Auto Moto" n° 59 d'août 1999)

même photo

(extrait du site bbc.co.uk)


Mercedes n°20 de Pierre Levegh quelques temps avant son accident fatal, suivi de la Porsche 550/4 RS n°37 de Polensky et Von Frankenberg (merci à JM de me l'avoir envoyée)


Mercedes n° 19 de Moss et Fangio, qui renonça alors que la voiture était en tête (extrait du magazine n° 14 "Les plus belles voitures des 24H du Mans" / Altaya)


La course alla quand même à son terme, photo de la voiture victorieuse, Jaguar n°6 avec Mike Hawthorn et Ivor Bueb, ainsi que la Porsche 550/4 RS n°37 de Polensky et Von Frankenberg qui termina 4° (merci à JM de me l'avoir envoyée)


Affiche du programme officiel (extrait du magazine n° 28 "Le Mans Racing")

 

 

Les photos suivantes sont de Tom Lynch. Il était présent en 1955 et a pris lui-même ces photos. Merci à lui de me les avoir envoyées et permis de les afficher. Vous pourrez essayer de le contacter par le forum du site, il cherche à partager les souvenirs de ces événements avec d'autres personnes.
 
Next photos are from Tomas Lynch. He was in front of the grandstands in 1955 during the accident and took himself these photos. Thanks to him to send them and allowed me to published them on my site. You can try to contact him by the forum of the site, he is trying to share memories of this tragedy with other persons

Cette photo est de Jacques Mertens. Merci à lui de me l'avoir envoyée et permis de l'afficher.

Visitez son site sur la Porsche 356 SL /
Visit his site on Porsche 356 SL

http://users.skynet.be/porsche356sl



Envol de la Mercedes (photo appartenant à Paul Frère)

Ces photos m'ont été envoyées par Jean-Louis. M.. Merci à lui de me les avoir envoyées.


La Jaguar n°6 de Hawthorn et la Mercedes n°19 de Fangio à Maison Blanche, quelques instants avant l'accident (photo du magazine "Classic Cars")


 

Ces photos m'ont été envoyées par Tony M.. Merci à lui de me les avoir envoyées.

Visitez son site sur les photos/cartes postales anciennes des 24H du Mans / Visit his site on old Le Mans Photos/postal cards

http://24hdumans.site.voila.fr/

 


Le carnage parmi les spectateurs


Jaguar n° 9, pilotée par Walters / Spear


Mercedes n° 21, pilotée par Kling / Simon, retirée après l'accident


 

Ces photos suivantes sont scannées de l'hebdomadaire "Le Miroir des Sports" n° 518 du lundi 13 juin 1955".

 


L'équipe Mercedes avant la course. De gauche à droite : Neubauer (chef service course Mercedes), Fangio, Moss, Levegh, Fitch, Kling, Simon, Uhlenhault (ingénieur chef)


Les pilotes s'élancent vers les voitures pour le départ


Départ


Hawthorn (Jaguar n°6) et Fangio (Mercedes n°19) se livrèrent un duel acharné


Castelotti (Ferrari) parvint à mener la course pendant 15 tours avant d'être doublé par Hawthorn et Fangio


Mercedes n°19 avec son frein intrados rabattu


Fangio ouvrant le frein intrados de sa Mercedes


L'accident


Debris calcinés de la Mercedes


Train avant de la Mercedes qui s'envola parmi les spectateurs


Jaguar n°6 victorieuse sous le drapeau à damiers


Mike Hawthorn et Yvor Bueb après leur victoire

 

Photo envoyée par Dan O.. Il était présent le jour du drame et son père avait été légèrement blessé. Il était parmi le public au bas de l'image. Merci à lui de me l'avoir envoyée.

 

Citation de Dan O. :
"J'ai retrouvé la photo de 1955 dont je te parlais. Elle a été prise depuis les tribunes 2 minutes après le drame par un journaliste qui l'avait mise en devanture d'un photographe au Mans et mes parents ont eu l'opportunité d'en acquérir une copie. Ma mère me l'a ressortie il y a une dizaine d'années. ...
(ndlr : j'ai mis la photo anonyme, sans les corrections manuscrites permettant de reconnaitre les personnes citées ci-après). On y voit mon père qui venait de reprendre ses esprits car il avait reçu une pièce métallique de la Mercedes dans les côtes et a dû être transporté à l'hôpital peu après la photo pour passer des radios. Il avait 2 côtes cassées. ... Ma mère à droite regarde mon père, affolée. Je suis à gauche de face (j'avais 13 ans) et j'étais un peu hébété. On aperçoit (mal) mon petit frère (qui avait 9 ans), à moitié caché par l'homme en casquette (inconnu). Ca ne se voit pas mais il pleurait. Au fond de la photo, on voit la palissade blanche et toute la travée de spectateurs qui fut fauchée par le moteur de la Mercedes. Ce fut horrible. Il a fallu du temps pour oublier tout ça .
J’ai pensé que ça pouvait intéresser tes archives !"

Je cherche actuellement d'autres documents concernant cet événement. Si vous en possèdez et que vous souhaitez les faire partager par l'intermédiare de mon site, n'hésitez pas à me les envoyer.

D'autres photos sont présentes dans les pages mentionnées dans la partie "Liens" ci-dessous /

Other photos can be seen on pages linked below on "Links" part

I am searching others documents relating this event. If you own somes and want to share them by my site, it will be very kind if you send them to me.

 

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Liens / Links

 

Petit article sur ce site (merci à Jean-Claude P. de me l'avoir signalé) :
http://www.nouvelouest.com/no/mag/mag/073/mans/mans7.htm

11 juin 1955 : La tragédie des 24 Heures du Mans
Site de Gérard Mariscalchi consacré à cet accident. La vidéo est totalement décomposée et tous les éléments sont analysés. A voir absolument. Site en Flash.
http://www.germaris.com/le_mans.html

'55 Le Mans crash
Page en anglais, photos et analyse.
http://members.aol.com/healeypics/lemans.html

Passionnemans
La tragédie de 1955
Par Thomas ... Le Petit Homme Vert
Site http://passionnemans.free.fr/

Page consacrée à l'accident et à Pierre Levegh.
http://passionnemans.free.fr/histoire/accident/accident.html

Un extrait de l'accident est présent dans la vidéo "Les Mercedes 300 SL et SLR",
partie "Média" + "Vidéo"
http://passionnemans.free.fr/medias/video/video.html

Un tributo al chueco ... Le Mans 1955
Page consacrée à l'épreuve de 1955, à l'accident et à Fangio. Site en espagnol
http://www.jmfangio.org/gp1955lemans.htm

French Rendez-Vous
Par Thierry Lesparre. Merci à lui de m'avoir aidé dans la réalisation de cette page.
http://www.frenchrendezvous.cc

GT-Eins
By Harald Gallinis (page in german), "1955 - das Unglück"
http://www.gt-eins.de/Berichte2005/24h/LeMans/LM03_1955.html

Mémoire des Stands
Par Patrice Vatan. 11 juin 1955, notre 11 septembre
http://memoiresdestands.hautetfort.com/

24H du Mans - Memorabilia - Pierre Levegh
Letters from Pierre Levegh ...
http://www.24heuresdumans.co.uk/content.php/340

1955 informations - "Beeld en geluid"
News from 1955, with a small part of the 1955 Le Mans accident, all in Dutch language
link

Les 24 Heures du Mans : Drame - 1955
Page du site "www.24lemans.net" consacrée à ce drame
http://www.24lemans.net/Drame-1955-aux-24-heures-du-mans-5.html


 

Recherche en cours d'autres sites traitant du sujet. Si vous en connaissez, envoyez moi un mail, merci.

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